Question du jour :
Si t'avais une baguette magique, quelle serait ta première action ?
Ah ben, bonjour le stress !! Ça, je vous le dis franchement !!
Par où on commence ? Quelle galère !! Le monde qui nous entoure, il est pourri partout !! Alors, c'est bien ça le problème : par où commencer ? Et si on s'y met vraiment, comment on sait que ce qu'on est en train d'essayer de résoudre n'influe pas négativement / néfastement sur le reste du "merdier" ambiant ?!
Je l'avoue. C'est vrai. C'est la réponse facile à la question posée. On se mouille pas en somme.
Je fais quoi alors avec une baguette magique ? "Good question", n'est-ce pas ? Et il est bien là le dilemme : de nos jours, personne ne se complique la vie. On est dans notre propre confort, égoïsme, égocentrisme. Et l'excuse, eh bien elle est toute trouvée : comme on ne sait pas par où commencer, eh bien, on ne commence pas.
C'est pas triste, franchement ?!! Moi, je trouve ça lamentable, cette démotivation généralisée, à tout âge, quelle que soit la génération. C'est d'ailleurs frappant de voir plus d'espoir et d'initiatives dans les zones plus défavorisées. Peut-être parce qu'elles n'ont pas cette "dépendance" à la société de consommation, et donc peuvent préserver leurs valeurs de base ...
Beaucoup croient que c'est l'argent qui joue le rôle de baguette magique. C'est faux. L'argent aide bien entendu. Mais pas toujours constructivement malheureusement. C'est l'humain qui peut aider l'humain, et préserver ce qui l'entoure. Sans humanité il n'y a plus d'espoir. Et sans espoir, il n'y a plus d'avenir.
Pourquoi prétend-t-on sauver le monde et la paix dans le monde ? Ou la grande problématique de la faim dans le monde, pourrait-elle être résolue d'un coup de baguette magique ? Et les guerres, peut-on donc en finir avec toutes celles qui ont lieu actuellement au plus grand dam de notre race prétendument intelligente ?
L'intelligence de l'homme causera-t-elle sa perte ... définitive ?
Je crois que si chacun se préoccupait de ses êtres chers, de celui qu'il a à côté de lui ... au lieu d'être le nez fourré dans son portable et sur ses réseaux sociaux ... eh bien, tout serait bien plus simple et naturel. La relation directe aux autres se meurt. L'humain court après sa vie, et quand il a enfin cinq minutes pour s'arrêter, c'est pour être sur les réseaux sociaux, c'est-à-dire déconnecté du monde réel qui l'entoure. Quoi de plus triste ? Oui, le décès de ma grand-mère, c'est peut-être plus triste, d'accord. Mais je me demande quel est l'essence de cette société, où est son âme, où est son humanité ?
Bon. L'heure est venue de répondre. Il faut jouer le jeu, n'est-ce pas ?
Abracadabra. Je ferai revenir du pays des morts ma grand-mère, mon "abuelita" comme je l'appelais. Je suppose que mon geste serait donc purement égoïste. C'est pas joli joli, j'avoue. Car elle se repose, après les souffrances d'une obésité prématurée, de rhumatismes chroniques, d'un cancer fatal !!! Je ne suis pas convaincue qu'elle n'ait très envie de revenir, à présent qu'elle est enfin tranquille. Je dois quand même lui manquer un peu. À moi, elle me manque en tous cas, et pas qu'un peu !!
Je suppose que c'est ainsi, qu'il faut respecter le rythme de la vie, et que quand notre temps est fini, il faut l'accepter.
Donc, je n'ai d'autre alternative que celle de changer ma réponse.
Abracadabra. Je renais en garçon. J'ai toujours voulu être un garçon. J'ai toujours trouvé ça chiant d'être une fille. J'adorais jouer aux Playmobiles avec mon frère étant enfant, et faire des courses de petites voitures dans les couloirs de la maison. Et le vélo-cross de mon frère, il avait des super-roues pour sauter les trottoirs !! alors qu'à mon vélo-de-fille je les lui "explosais" les roues à force de rouler sur des pistes pleines de bosses et de caillasses !! Mais j'aime me mettre une jolie robe et des talons, me maquiller, me parfumer, et que les regards se posent sur moi ... ouais, j'aime bien. Et puis, je compte bien rester hétéro pour que les mecs me fassent rêver et fassent papilloner mes sentiments.
Donc, j'avorte ce projet. Pas viable.
Abracadabra. Je crois ... que ... j'ai eu la chance de beaucoup voyager dans ma vie, j'en suis bien consciente ... mais je n'ai jamais au grand jamais su me poser. Ça, je ne sais pas faire !! Enfant déjà, j'attendais toute l'année mon retour au village en Espagne de ma grand-mère pour y passer l'été, et j'y étais heureuse, et je m'y voyais sur nos terres familiales, gérant ma ferme, montant mes chevaux, cultivant mes salades, cuisinant mes confitures, écrivant mes poèmes et histoires. Mais ma grand-mère s'en est allée, et moi je me suis éloignée. Et quand je me suis rapprochée, géographiquement, j'ai eu peur ... ou je me suis oubliée moi-même, oui, c'est ça, comment peut-on en arriver là ? Alors, pas besoin de coup de baguette magique pour m'atteler à mon rêve d'enfant afin de le voir se réaliser. Toute la beauté d'un rêve, c'est de le construire à la sueur de son front et de profiter de chaque étape. Tout coup de main étant bienvenu. Et ainsi d'être créateur de sa propre histoire, celle que l'on bâtit, celle que l'on choisit, celle que l'on écrit.
Abracadabra. Coup de baguette magique. Je reste persuadée que c'est le bien-être de chacun et la capacité au bonheur individuel qui contagie celle au bonheur collectif. L'abeille passe sa vie à fabriquer du miel, dans une stricte corporation, et régale nos papilles gustatives ; c'est simple, c'est efficace, c'est productif, et le résultat : c'est le partage, c'est le plaisir. L'arbre pousse et grandit, et il germe, il fleurit, il fait de l'ombre pour s'y abriter, il donne des fruits aux hommes, un reposoir ou un abri aux oiseaux ... simplement en suivant le cours de sa bonne croissance, il la partage avec ce qui l'entoure. Et c'est ainsi que la vie devrait être, contagieuse de bonheur.
Bien que nous l'ignorions, nous sommes les magiciens de nos vies, et avons le privilège de propager notre magie à l'infini. Abracadabra.
Si t'avais une baguette magique, quelle serait ta première action ?
Ah ben, bonjour le stress !! Ça, je vous le dis franchement !!
Par où on commence ? Quelle galère !! Le monde qui nous entoure, il est pourri partout !! Alors, c'est bien ça le problème : par où commencer ? Et si on s'y met vraiment, comment on sait que ce qu'on est en train d'essayer de résoudre n'influe pas négativement / néfastement sur le reste du "merdier" ambiant ?!
Je l'avoue. C'est vrai. C'est la réponse facile à la question posée. On se mouille pas en somme.
Je fais quoi alors avec une baguette magique ? "Good question", n'est-ce pas ? Et il est bien là le dilemme : de nos jours, personne ne se complique la vie. On est dans notre propre confort, égoïsme, égocentrisme. Et l'excuse, eh bien elle est toute trouvée : comme on ne sait pas par où commencer, eh bien, on ne commence pas.
C'est pas triste, franchement ?!! Moi, je trouve ça lamentable, cette démotivation généralisée, à tout âge, quelle que soit la génération. C'est d'ailleurs frappant de voir plus d'espoir et d'initiatives dans les zones plus défavorisées. Peut-être parce qu'elles n'ont pas cette "dépendance" à la société de consommation, et donc peuvent préserver leurs valeurs de base ...
Beaucoup croient que c'est l'argent qui joue le rôle de baguette magique. C'est faux. L'argent aide bien entendu. Mais pas toujours constructivement malheureusement. C'est l'humain qui peut aider l'humain, et préserver ce qui l'entoure. Sans humanité il n'y a plus d'espoir. Et sans espoir, il n'y a plus d'avenir.
Pourquoi prétend-t-on sauver le monde et la paix dans le monde ? Ou la grande problématique de la faim dans le monde, pourrait-elle être résolue d'un coup de baguette magique ? Et les guerres, peut-on donc en finir avec toutes celles qui ont lieu actuellement au plus grand dam de notre race prétendument intelligente ?
L'intelligence de l'homme causera-t-elle sa perte ... définitive ?
Je crois que si chacun se préoccupait de ses êtres chers, de celui qu'il a à côté de lui ... au lieu d'être le nez fourré dans son portable et sur ses réseaux sociaux ... eh bien, tout serait bien plus simple et naturel. La relation directe aux autres se meurt. L'humain court après sa vie, et quand il a enfin cinq minutes pour s'arrêter, c'est pour être sur les réseaux sociaux, c'est-à-dire déconnecté du monde réel qui l'entoure. Quoi de plus triste ? Oui, le décès de ma grand-mère, c'est peut-être plus triste, d'accord. Mais je me demande quel est l'essence de cette société, où est son âme, où est son humanité ?
Bon. L'heure est venue de répondre. Il faut jouer le jeu, n'est-ce pas ?
Abracadabra. Je ferai revenir du pays des morts ma grand-mère, mon "abuelita" comme je l'appelais. Je suppose que mon geste serait donc purement égoïste. C'est pas joli joli, j'avoue. Car elle se repose, après les souffrances d'une obésité prématurée, de rhumatismes chroniques, d'un cancer fatal !!! Je ne suis pas convaincue qu'elle n'ait très envie de revenir, à présent qu'elle est enfin tranquille. Je dois quand même lui manquer un peu. À moi, elle me manque en tous cas, et pas qu'un peu !!
Je suppose que c'est ainsi, qu'il faut respecter le rythme de la vie, et que quand notre temps est fini, il faut l'accepter.
Donc, je n'ai d'autre alternative que celle de changer ma réponse.
Abracadabra. Je renais en garçon. J'ai toujours voulu être un garçon. J'ai toujours trouvé ça chiant d'être une fille. J'adorais jouer aux Playmobiles avec mon frère étant enfant, et faire des courses de petites voitures dans les couloirs de la maison. Et le vélo-cross de mon frère, il avait des super-roues pour sauter les trottoirs !! alors qu'à mon vélo-de-fille je les lui "explosais" les roues à force de rouler sur des pistes pleines de bosses et de caillasses !! Mais j'aime me mettre une jolie robe et des talons, me maquiller, me parfumer, et que les regards se posent sur moi ... ouais, j'aime bien. Et puis, je compte bien rester hétéro pour que les mecs me fassent rêver et fassent papilloner mes sentiments.
Donc, j'avorte ce projet. Pas viable.
Abracadabra. Je crois ... que ... j'ai eu la chance de beaucoup voyager dans ma vie, j'en suis bien consciente ... mais je n'ai jamais au grand jamais su me poser. Ça, je ne sais pas faire !! Enfant déjà, j'attendais toute l'année mon retour au village en Espagne de ma grand-mère pour y passer l'été, et j'y étais heureuse, et je m'y voyais sur nos terres familiales, gérant ma ferme, montant mes chevaux, cultivant mes salades, cuisinant mes confitures, écrivant mes poèmes et histoires. Mais ma grand-mère s'en est allée, et moi je me suis éloignée. Et quand je me suis rapprochée, géographiquement, j'ai eu peur ... ou je me suis oubliée moi-même, oui, c'est ça, comment peut-on en arriver là ? Alors, pas besoin de coup de baguette magique pour m'atteler à mon rêve d'enfant afin de le voir se réaliser. Toute la beauté d'un rêve, c'est de le construire à la sueur de son front et de profiter de chaque étape. Tout coup de main étant bienvenu. Et ainsi d'être créateur de sa propre histoire, celle que l'on bâtit, celle que l'on choisit, celle que l'on écrit.
Abracadabra. Coup de baguette magique. Je reste persuadée que c'est le bien-être de chacun et la capacité au bonheur individuel qui contagie celle au bonheur collectif. L'abeille passe sa vie à fabriquer du miel, dans une stricte corporation, et régale nos papilles gustatives ; c'est simple, c'est efficace, c'est productif, et le résultat : c'est le partage, c'est le plaisir. L'arbre pousse et grandit, et il germe, il fleurit, il fait de l'ombre pour s'y abriter, il donne des fruits aux hommes, un reposoir ou un abri aux oiseaux ... simplement en suivant le cours de sa bonne croissance, il la partage avec ce qui l'entoure. Et c'est ainsi que la vie devrait être, contagieuse de bonheur.
Bien que nous l'ignorions, nous sommes les magiciens de nos vies, et avons le privilège de propager notre magie à l'infini. Abracadabra.
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